Interview pour TF1 News










TF1 News a rencontré miss France 2013, ce lundi, quelques minutes avant son passage dans le JT de 13h sur TF1. Marine Lorphelin s'est confiée sur sa personnalité, ses proches, ses études mais aussi sur ses futurs engagements de Miss.

Qui êtes-vous miss France 2013 ? Comment pourriez-vous vous présenter ?
Déjà, je ne suis pas miss France ! C'est juste une écharpe et une couronne. Je suis une étudiante, une fille toute simple, naturelle, mais qui vit des choses extraordinaires.

Quelle est votre plus grande qualité et à la l'inverse votre plus grand défaut ?
Ma plus grande qualité c'est peut-être ma générosité : de tout donner pour ceux que j'aime. Mon plus grand défaut c'est d'être un peu grognon quand je suis fatiguée ! Non c'est surtout de vouloir tout faire à la fois...
Vous parlez des gens que vous aimez, votre famille comment réagit-elle à votre élection ?
Ma famille est fière de moi mais aussi surprise et dépassée. Mes parents étaient notamment dans le public au Zénith de Limoges, samedi soir, ils rentrés en Bourgogne. J'ai aussi une sœur de 15 ans, et un frère de 11 ans.
La question que tout le monde se pose êtes-vous amoureuse miss France ?
Non, pas vraiment... je suis célibataire... mais il y a une histoire passée qui a du mal à se finir.
Est-ce que ce n'est pas trop dur de devoir quitter ses proches et sa région durant cette année en tant que miss France ?
J'avais déjà commencé à partir : j'ai quitté le domicile familial pour faire mes études à Lyon. Et puis, durant ma première année à la faculté de médecine, j'avais plutôt le nez dans mes bouquins. Ma famille était présente mais moi je n'étais pas vraiment là pour eux car j'étais trop concentrée sur mes études. Désormais je suis à fond dans autre chose... Cela dit je m'étais acclimatée à Lyon, maintenant il va falloir venir à Paris et faire le tour d'autres villes.
Vous parlez de vos études mais être miss France et étudiante en médecine est-ce que c'est vraiment compatible ?
L'idée c'est de profiter de cette année en tant que miss France puis de faire ma 2e année de médecine ensuite... D'ailleurs je n'ai toujours pas eu ma faculté au téléphone !
Reine de beauté et brillante étudiante, ça vous plaît de véhiculer ces deux images ?
J'aime le fait de pourvoir démontrer que les miss ne sont pas "nunuches", que nous ne sommes pas enfermées dans le milieu de la mode mais au contraire que nous sommes des filles ordinaires qui ont juste oser tenter l'aventure.
Pourquoi une étudiante en médecine se présente-t-elle à des concours de beauté ?
En fait, le comité miss France s'est rapproché de moi lorsque j'avais 16 ans : j'ai commencé à défiler pour un créateur, Laurent Crépeau. L'année dernière l'élection miss Saône-et-Loire, ma toute première, tombait à pic : je venais de terminer mes examens et je me suis dit que c'était l'occasion de rencontrer des filles de mon âge, de m'amuser. J'ai senti que ça pouvait m'emmener loin et que ce serait positif.
Gardez-vous un bon souvenir de votre élection de miss Bourgogne ?
Oui, d'autant que, pour la petite anecdote, lorsque j'ai remporté l'élection et que l'on m'a mis la couronne sur la tête, elle est tombée parce qu'elle était mal posée mais aussi à cause de l'émotion.
Pour en revenir à l'élection miss France, comment avez-vous vécu la compétition ?
Pour moi, c'était comme une compétition sportive. Cela dit je ne suis pas compétitive au point de marcher sur les autres, j'avais aussi envie de me faire des amies. Et ce fût le cas, miss Bretagne avec qui je partageais ma chambre est devenue une amie. Beaucoup d'affinités également avec miss Franche-Comté, miss Limousin, miss Réunion, miss Saint-Martin miss Nouvelle-Calédonie et j'en oublie. En revanche, pas d'atome crochu avec ma première dauphine, miss Tahiti, pour autant je l'ai toujours soutenue, je pensais même jusqu'à la dernière minute qu'elle serait élue à ma place !
Vous avez pleuré lorsqu'Alain Delon, président du jury, a prononcé votre nom...
Je suis très sensible. Même si mes études m'ont aidé à me forger une carapace, je reste très fleur bleue. Quand Alain Delon a prononcé mon nom, je me suis dit "oh mon Dieu, qu'est-ce qui m'arrive ? Pourquoi moi ?". En même temps je cherchais ma famille dans le public mais je ne les trouvais pas, il faut dire que je pleurais tellement que je ne voyais plus rien !
C'est un peu un rêve de petite fille qui se réalise pour vous ?
(elle rit) non pas du tout ! J'ai toujours suivi l'élection, je trouve ça très drôle de faire ses pronostics, mais je n'en ai jamais rêvé. J'ai commencé à y réfléchir que très récemment, autour de mes 18 ans.

Qu'est-ce que vous attendez de cette année en tant que miss France ?
e veux qu'elle soit à mon image, toujours positive. J'espère que je ne m'habituerais jamais, que j'arriverais toujours à m'émerveiller, réaliser que c'est une chance et ne jamais penser que c'est banal.
Que pensez-vous de Sonia Rolland, autre miss Bourgogne ?
Je ne la connais pas mais j'espère la rencontrer : elle a l'air d'être une femme formidable. Je la trouvais déjà magnifique lors de son couronnement, mais je crois qu'elle est aujourd'hui encore plus belle qu'avant. Et puis j'apprécie aussi son engagement.
Et justement, vous, en faveur de quelle cause souhaitez-vous vous engager ?
Je veux m'engager en faveur des enfants malades ce qui est logique puisque je souhaite devenir pédiatre. Si c'est possible je veux leur rendre visite mais aussi récolter des fonds. J'adorerais faire des voyages humanitaires également.

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